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Vous allez encourager votre chien à sauter dans la boue

Publié le 11 Mars 2020
Vous allez encourager votre chien à sauter dans la boue
Que vous vient-il à l’esprit quand vous voyez votre chien plonger dans une marre de boue ? En général, plutôt ceci : « Aïe aïe aïe, la voiture ! » « Je vais encore mettre des heures à le laver… » « Ah non, file, ne me touche pas ! » Pourtant, voilà ce que vous devriez-vous dire : « Très bien, en voilà un qui prend soin de sa santé. » Je vous explique pourquoi. La santé sous leurs pattes Depuis des milliers d’années on utilise la boue, et les sols de manière générale, pour prendre soin de nos animaux. Certains remèdes ont été utilisés pour la première fois il y a 3000 ans ! La tourbe par exemple, est employée pour soigner les blessures depuis le 15ème siècle. De plus en plus, la médecine conventionnelle utilise les bienfaits de la terre¹, notamment dans :
  • Le traitement des blessures
  • Le soulagement des maladies articulaires
  • L’aide à la digestion et à la santé intestinale
  • Pour fournir de l’énergie et de l’endurance
Comment est-ce possible ? Grâce aux acides que le sol contient.
  • L’acide fulvique
  • L’acide humique
Ces acides doivent leur existence à la matière organique décomposée – comme les fruits, les légumes, les algues, les plantes, le bois… que l’on retrouve dans le sol. Les scientifiques essaient encore de comprendre leur fonctionnement. Ils ont surtout découvert qu’il était impossible de recréer ces acides en laboratoire. Seule la nature et le temps en sont capables. C’est à la fois une denrée rare, car non produisable par l’Homme, mais aussi tellement accessible ! On prête aux acides du sol de grandes propriétés curatives. D’ailleurs, vous en retrouvez dans certains de vos médicaments² - humains comme chiens ! Entre autres, ils sont :
  • Antibactériens
  • Anti-inflammatoires
  • Anti-tumoraux
Vous avez surement déjà entendu parler des bains de boue (à la tourbe notamment), ou de ses cataplasmes. Ils sont excellents contre les douleurs articulaires³, mais peuvent aussi soigner les problèmes dermatologiques. Inutile de creuser pour trouver le trésor Plutôt que de se rouler gaiement dans la boue, au point de ne même plus reconnaître votre chien, j’ai plusieurs alternatives à vous proposer. Sachez que l’on peut profiter des acides humiques autrement qu’en se servant directement dans le sol. Les légumes locaux, par exemple, s’ils sont cultivés dans un sol sain, regorgent d’acides humiques. (Quand je dis « acides humiques », cela regroupe l’acide humique et l’acide fulvique) Mais attention, les pesticides régulièrement utilisés privent nos sols de minéraux, et donc d’acides. D’où l’importance de choisir du bio – aussi pour vous. Au moins, vous profitez de tous les bienfaits du légume. Les meilleurs légumes sont ceux aux racines profondes comme :
  • Les carottes
  • Les navets
  • Les betteraves
  • Le curcuma…
Les racines en général sont bonnes ainsi que les bulbes de légumes comme l’ail ou les légumes verts à feuille. En bref, il ne faut pas aller chercher bien loin pour trouver ce super remède. La surface de la terre et ce qu’on y récolte propose déjà un tas d’acides bénéfiques. Nous marchons sur un vrai privilège Nous avons la chance d’avoir juste sous nos pieds une quantité incroyable de bienfaits. Outre la protection des articulations, et contre le cancer, les acides humiques sont par exemple capables de maintenir une bonne digestion en éliminant les toxines, en conservant les nutriments et en en ajoutant. L’acide humique et l’acide fulvique sont d’excellents soutien pour le corps et l’aide à se détoxifier. Les toxines et les métaux lourds sont rapidement éliminés si votre chien a droit à son petit complément d’acide chaque jour. Grâce aux antioxydants qu’ils libèrent, les dommages causés par les toxines sont réparés. C’est utile si votre chien :
  • A l’habitude de fouiner dans les ordures
  • Est nourri en douce par vos invités
  • Si vos voisins utilisent des pesticides dans leur jardin et que Médor s’y aventure
Pourquoi ? Parce qu’à l’intérieur de la nourriture et des pesticides/herbicides, se cache une toxine dangereuse : le glyphosate. L’acide humique a pour grand pouvoir d’éliminer cette toxine. On retrouve du glyphosate dans certains antibiotiques. Comme tous les antibiotiques, ils élimineront les mauvaises bactéries … mais détruiront les bonnes aussi. Or les bonnes bactéries sont primordiales pour la santé du chien, et les éliminer c’est ouvrir grand la porte aux infections bactériennes, aux virus et aux maladies chroniques. En offrant de l’acide humique à votre chien, on conserve les bonnes bactéries, on tue les mauvaises, et on maintient une santé digestive optimale.4 Autre bonne raison de ne pas laisser de chance à ce fameux glyphosate : cette molécule est une voleuse de nutriments. Elle va piquer à votre chien ses apports en Zinc, en Magnésium, en Cobalt, en Cuivre, et en Calcium5. Heureusement, les acides humiques et fulviques sont capables d’apporter :
  • Des oligo-éléments minéraux
  • Des acides aminés
  • Des produits phytochimiques (composés naturels qu'on trouve dans les plantes, qui sont antioxydants)
  • Des enzymes
Et ils facilitent le transfert des nutriments jusqu’au sang. Autrement dit, ils sont les meilleurs ennemis du glyphosate ! Et les meilleurs amis de votre chien. Ce n’est pas tout : Les acides humiques sont aussi un vrai soutien immunitaire ! Ils savent fabriquer des anticorps. Ils aident alors le chien à lutter contre les maladies, et lui construisent une meilleure immunité. Allez, encore une bonne nouvelle : Ils savent parfaitement soulager la peau de votre animal. Si votre fidèle compagnon souffre de problèmes de peau ;
  • Allergies
  • Piqûres
  • Peau sèche
n’hésitez pas à lui offrir une cure d’acides humiques. Il existe des préparations d’argile spécialement conçues pour les problèmes dermatologiques. Mais retenez que si votre chien utilise déjà ces acides en interne, les problèmes de peau deviendront très rares. Laissez faire la nature, tout en restant propre Vous avez compris, ces acides se trouvent naturellement dans le sol. Le meilleur moyen d’en faire profiter votre chien est donc de l’emmener vadrouiller en extérieur. Plus il sera en contact avec les sols, plus ça lui sera bénéfique. Comptez par exemple sur :
  • Les baignades à la mer, dans les lacs, les rivières ou même les sources chaudes si vous avez cette chance
  • Les randonnées et promenades dans les espaces verts, les forêts surtout
  • La distribution de la ration à même le sol du jardin plutôt que dans la gamelle, en intérieur
  • Les fameux trous qu’on déteste tant dans le jardin : laissez votre chien creuser de temps en temps !
Mais comme je vous ai aussi promis que vous pourriez rester propre… et votre chien avec, alors vous pouvez aussi opter pour :
  • Des gélules contenant un concentré d’acides à donner à votre chien (avec ruse, évidemment)
  • Une formule liquide à verser dans la gamelle
  • De la poudre à verser dans la gamelle
Les compositions du sol n’étant jamais les mêmes, les concentrations exactes des acides varient. Sur les flacons que vous achèterez, la concentration n’est qu’un ordre d’idée. Quelques recommandations avant utilisation :
  • Si votre chien a des soucis de thyroïde, vérifiez son traitement avec votre vétérinaire. Les acides peuvent affecter les niveaux de thyroïde.
  • Utilisez toujours de l’eau filtrée si vous mélangez les acides : le chlore peut interagir avec eux et créer des composés cancéreux.
  • Lorsque vous introduirez les acides dans l’alimentation de votre chien, allez-y petit à petit. Les selles peuvent se ramollir ; c’est normal. C’est la désintoxication ! Ensuite, l’intestin retrouve son équilibre.
Quand votre chien reviendra joyeux et plein de boue, vous pourrez maintenant le regarder autrement… et puis si l’envie vous en prend, vous n’aurez qu’à faire comme lui !  

Claude Lefevre 

1 https://www.bioteq.co.za/wp-content/uploads/2015/01/FULVIC-Medical-Studies-Comprehensive.pdf 2 Yuan, Shenyuan; Acide fulvique, 4 1988; en application de l'acide fulvique et de ses dérivés dans les domaines de l'agriculture et médicament; Première édition: juin 1993 3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6151376/ 4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5296205/ 5 https://ori-nuxeo.univ-lille1.fr/nuxeo/site/esupversions/1e85739a-5575-4358-b545-9fa3acd5d656

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